créé par Tanaka le 10/05/2025, modifié par Tanaka le 12/05/2025
Dans cet article, nous allons faire des jugements expéditifs, qui sortent des sentiers battus. Tout commentaire est acceptable, tant qu'il est argumenté.
Zone Européenne :
Avant le déclenchement de ce qui deviendra la Seconde Guerre mondiale, seuls quelques pays européens sont directement impliqués, principalement l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, ainsi que leurs colonies. Au fil des crises, d’autres nations rejoignent progressivement le conflit, par le jeu des alliances ou en réaction aux actions des grandes puissances, notamment la Tchécoslovaquie, la Hongrie, l’Autriche, et finalement la Pologne.
L’invasion de la Pologne par l’Allemagne, en septembre 1939, provoque la mobilisation de la France et du Royaume-Uni. Plus surprenant encore, l’Union soviétique participe également à cette offensive, en vertu des clauses secrètes du pacte germano-soviétique signé en août 1939.
Pendant la période dite de la « Drôle de guerre », l’Allemagne poursuit son expansion territoriale en envahissant le Danemark et la Norvège, tandis que l’Union soviétique annexe l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie et essaye de reprendre à la Finlande les territoires perdus à la suite de la Première Guerre mondiale.
En mai 1940, l’Allemagne lance son offensive à l’Ouest, envahissant les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France. En juin 1940, l’Italie entre à son tour en guerre, attaquant la France peu avant la fin de la campagne. L'Union soviétique s'attaque à la Roumanie, qui la pousse à rejoindre les forces de l'Axe.
Zone du pacifique :
Le Japon, déjà présent en Corée qu’il avait annexée en 1910 avec le soutien “tacite” du Royaume-Uni, envahit la Mandchourie en 1931, au détriment de la Chine. Le conflit se fige jusqu’en 1937, année où le Japon relance son expansion militaire en attaquant la Chine continentale, marquant le début de la seconde guerre sino-japonaise.
À partir de 1939, face à l’enlisement de la guerre et à la montée des tensions internationales, le Japon réoriente sa stratégie. Plutôt que de continuer son expansion vers le nord, en direction de la Sibérie, où il subit un sérieux revers face aux forces soviétiques lors de la bataille de Khalkhin Gol (été 1939), il choisit de se tourner vers le sud. Cette nouvelle orientation vise à s’emparer des riches ressources naturelles d’Asie du Sud-Est, notamment celles des colonies européennes comme l’Indochine française, les Indes néerlandaises (actuelle Indonésie) ou encore la Malaisie britannique.
Profitant de l’affaiblissement des puissances coloniales européennes, déjà engagées dans la guerre en Europe, le Japon occupe progressivement des positions stratégiques dans la région.
Zone Européenne :
Alors que la bataille d’Angleterre ne produit pas les résultats escomptés, l’Allemagne poursuit son expansion en Europe en lançant, au printemps 1941, une offensive contre la Yougoslavie et la Grèce, avec le soutien de la Hongrie et de la Bulgarie, désormais alliées de l’Axe. Ces campagnes visent à sécuriser le flanc sud-est de l’Europe avant une opération d’envergure contre l’Union soviétique.
Le 22 juin 1941, l’Allemagne lance l’opération Barbarossa, une invasion massive de l’Union soviétique, rompant ainsi le pacte de non-agression germano-soviétique signé en 1939. L’objectif stratégique est d’anéantir rapidement l’URSS, de s’approprier ses vastes ressources économiques et d’étendre l’« espace vital » (Lebensraum) à l’Est, conformément à l’idéologie nazie.
Zone du pacifique :
La politique expansionniste du Japon entrant en conflit avec les intérêts stratégiques des États-Unis, ces derniers imposent un embargo sur les exportations de pétrole et de matières premières à destination du Japon. Confronté à cette pression économique et déterminé à garantir son approvisionnement en ressources énergétiques, le Japon opte pour une solution militaire en lançant une attaque surprise contre la base navale américaine de Pearl Harbor, en décembre 1941. Cet événement entraîne l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale, près de deux ans après le déclenchement du conflit en Europe.
Les données de pertes inclus les morts et les blessés graves.
pays | perte totale | perte militaire | perte civile | raison principale |
Zone Européenne | ||||
France | ~600 000 | ~350 000 | ~250 000 | Campagne de France |
Union soviétique | ~300 000 | ~250 000 | ~50 000 | Campagne en Pologne et Finlande |
Allemagne | ~400 000 | ~350 000 | ~30 000 | |
Pologne | ~300 000 | ~240 000 | ~60 000 | |
Yougoslavie | ~200 000 | ~120 000 | ~80 000 | |
Hongrie | ~200 000 | ~60 000 | ~140 000 | |
Grèce | ~150 000 | ~10 000 | ~140 000 | |
Royaume-Uni | ~120 000 | ~100 000 | ~20 000 | |
Roumanie | ~150 000 | ~40 000 | ~110 000 | |
Pays-Bas | ~80 000 | ~5 000 | ~75 000 | |
Belgique | ~50 000 | ~5 000 | ~45 000 | |
Finlande | ~50 000 | ~45 000 | ~5 000 | |
Zone du pacifique | ||||
Chine | ~8 à 9 millions | ~1 million | ~7 à 8 millions | |
Japon | ~300 000 | ~150 000 | ~150 000 | |
Indes britanniques | ~500 000 | ~50 000 | ~450 000 | |
Indes néerlandaises (Indonésie) | ~1 million | 0 | ~1 million |
Royaume-Uni :
L'implication de ce pays dans les conflits de part le monde laisse toujours pantois quant à leurs pertes. Ils sont toujours derrière vous et prompt à partir dans le sens contraire dès que ca sent le roussi (bataille de la Somme - 1916, bataille de Belgique - 1940, bataille d'Arras -1940, Dunkerque - 1940).
Etats-Unis :
Comme à leurs habitudes, les États-Unis n'interviennent que quand leurs propres intérêts sont en jeu. Les pertes humaines dans les 10 ans qui précédent le début du deuxième conflit mondiale restent très importante et n'ont pas apportés plus d'émotions ou implication de la part des Etats-Unis pendant cette période, même ci certains argumentent que les états-Unis devaient régler les problèmes liés à la grande dépression. Il a donc fallu qu'une attaque sur Pearl Harbor les oblige à s'immiscer dans cette guerre.
États d'Europe centrale et Balkan :
Ces pays (Allemagne, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Autriche, Roumanie, Bulgarie et Yougoslavie) se sont retrouvés tout au long de leurs existences à empiéter chacun l'un après l'autre sur les territoires des autres :
Allemagne | Pologne | Tchécoslovaquie | Hongrie | Autriche | Roumanie | Bulgarie | Yougoslavie | Union soviétique | |
Allemagne | Haute-Silésie, Dantzig | Bohême-Moravie, Sudètes | |||||||
Pologne | Zaolzie | Volhynie, Galicie | |||||||
Tchécoslovaquie | Slovaquie du Sud et Ruthénie subcarpathique | ||||||||
Hongrie | Transylvanie | Voïvodine, Croatie | |||||||
Autriche | |||||||||
Roumanie | Dobroudja du Sud | Bessarabie, Bucovine du Nord | |||||||
Bulgarie | Macédoine du Vardar | ||||||||
Yougoslavie |